BDS-Québec (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) s’invite dans la campagne électorale fédérale
www.bds-quebec.org

Au-delà du ronron des discours d’usage, de la diplomatie traditionnelle des multiples et inefficaces «processus de paix», de l’apathie complaisante,  de la cécité volontaire et de l’ineptie meurtrière de la communauté internationale, comment les partis s’engageront-ils à mettre fin à l’impunité du régime d’apartheid israélien ?

Le gouvernement porté au pouvoir le 19 octobre s’engagera-t-il à :
Orienter la politique canadienne :

  • vers un règlement pacifique et juste du conflit israélo-palestinien basé sur le respect du droit international et des droits fondamentaux du peuple palestinien dont son droit inaliénable à l’autodétermination;
  • vers une participation active à l’ONU de manière à faire cesser toute complaisance de la communauté internationale envers Israël;
  • vers une contribution financière accrue à l’Agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens;
  • vers une dénonciation sans ambiguïté des politiques d’agressions militaires meurtrières d’Israël et une réponse positive à l’appel des Palestinien-ne-s pour un embargo militaire.

Appuyer tous les moyens d’action pacifiques pour faire respecter les droits des Palestinien-ne-s dont la campagne pacifique de boycott, désinvestissement et sanctions contre Israël comme le Canada l’a fait contre l’Afrique du Sud lors de la lutte anti-apartheid.

Annuler le Protocole d’entente avec Israël concernant la diplomatie publique signé par le Canada en janvier 2015 déclarant toute critique d’Israël comme étant un « ciblage sélectif constitutif du nouveau visage de l’antisémitisme et déclarant que le Canada s’opposera à ceux et celles qui soutiennent le mouvement BDS »

Depuis des décennies, les politiques d’occupation, de colonisation et d’apartheid des gouvernements israéliens successifs constituent :

  • de puissants moyens de soumettre, d’exploiter et de faire disparaître le peuple palestinien en tant que peuple au point où on peut parler de « sociocide » ou carrément de « génocide ». Israël serait le seul détenteur d’un « droit à l’existence » mais non pas le peuple palestinien… cherchez l’erreur !!!
  • des violations permanentes du droit international et des droits fondamentaux des Palestiniennes et Palestiniens dont leur droit à l’autodétermination;
  • des facteurs majeurs d’instabilité au Moyen Orient et dans le monde.

Tout cela avec la complicité soutenue de la communauté internationale dont le Canada en particulier.

QUE FERA LE GOUVERNEMENT PORTÉ AU POUVOIR, LE 19 OCTOBRE, POUR BÂTIR UNE POLITIQUE CANADIENNE JUSTE ENVERS LE PEUPLE PALESTINIEN

Les politiques canadiennes – peu importe le parti au pouvoir- ont toujours manifesté un « préjugé » plus que favorable à Israël au détriment du peuple palestinien. Le gouvernement Harper a poussé cette asymétrie à des sommets jamais encore égalés. Devenu le « plus meilleur ami » d’Israël, le Canada s’est transformé en « groupie » du gouvernement d’extrême-droite de Netanyahou, en défenseur aveugle de ses politiques militaires agressives, en facteur de nuisance à l’ONU bloquant toute tentative des Palestinien-ne-s d’y occuper une place significative … une honte pour les Canadiennes et Canadiens !

Il est grand temps que le gouvernement canadien s’engage à :

  • mettre en application le droit de retour des réfugié-e-s palestinien-ne-s (résolution 194 de l’Assemblée générale de l’ONU du 11 décembre 1948);
  • mettre fin immédiatement à l’occupation d’un territoire qui ne lui appartient pas (résolution 242 du Conseil de sécurité de l’ONU) ;
  • mettre fin à la colonisation permanente illégale et source constante de violence de la part des colons juifs envers les Palestinien-ne-s  (article 49 de la IVe Convention de Genève);
  • déconstruire le MUR de séparation/annexion/apartheid tel que demandé par la Cour internationale de Justice en juillet 2004 ;
  • mettre fin à ses politiques d’apartheid dans le respect de la Convention internationale sur l’élimination et la suppression du crime d’apartheid (1973);
  • mettre fin au blocus illégal et immoral de Gaza et cesser ses agressions militaires répétées et  meurtrières contre les Palestinien-ne-s de Gaza;
  • libérer tous les prisonniers politiques de même que celles et ceux (dont des enfants) retenus en détention administrative illégale.
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