La cybersécurité, dont les objectifs sont, pour un État, une entreprise ou une organisation, quelle que soit sa taille, de protéger ses systèmes informatiques (logiciels et données) et ses équipements (infrastructures technologiques, réseaux de communication, de production et de distribution d’énergie) d’attaques malveillantes provenant de concurrents, voire d’ennemis, intérieurs ou extérieurs, et la cyberguerre, guerre cybernétique (en anglais cyberwarfare) ou « guerre de la toile », qui consiste en l’utilisation d’ordinateurs et d’Internet pour mener des offensives dans le « cyberespace », c’est-à-dire s’attaquant à des systèmes ou à des capacités informatiques, ne sont que deux faces d’une même médaille.

Ainsi que le note le scientifique français Jean Paul Baquiast dans une analyse sur la généralisation de la cyberguerre (4 mars 2013) :

On peut définir la cyberguerre comme une guerre qui se mène sur les réseaux. Elle met en présence trois grandes catégories d’acteurs : États et dépendances, entreprises grandes et petites, organisations criminelles.
Comme toute guerre, elle a deux aspects :
• la défensive, dite aussi cybersécurité, visant à se protéger des attaques de l’ennemi (ou du concurrent);
• l’offensive, visant à pénétrer et à détruire l’ennemi.